La musique est un langage universel : ainsi, les partitions s’écrivent et se lisent partout pareil dans le monde, unissant les peuples et les hommes au-delà des cultures singulières – contrairement à d’autres expressions artistiques aux racines parfois typiques, voire émotionnellement peu accessibles pour certains, tels les arts premiers qui peuvent apparaître comme trop primitifs donc sans valeur, ou dans un tout autre registre le cubisme.
La musique peut donc à elle seule symboliser le dialogue et l’union des peuples. Dès lors, la mélodie pourrait s’apparenter à la qualité relationnelle qui prévaut entre les hommes. L’harmonie émanant de cette mélodie signerait quant à elle l’entente interpersonnelle ou sociale, pouvant elle-même résulter du travail exercé par un médiateur, tel un chef d’orchestre muni non pas d’une baguette mais d’un diapason.
A l’image de la musique, la médiation aide en effet à retrouver une certaine mélodie relationnelle en se référant au « LA » de la qualité relationnelle, à l’importance de l’attention portée à l’autre, à l’écoute partagée, à la reconnaissance de ce qu’il est, de ce qu’il dit, ce qu’il pense et ce qu’il fait : alors disparaitra le conflit, la discorde, la cacophonie, pour laisser la place à la mélodie harmonieuse de l’entente qui raccorde et relie profondément les hommes de bonne volonté.