L’entente sociale constitue par excellence l’acte de noblesse de notre nature humaine.

Regardons la nature qui nous entoure : la flore constitue un écosystème parfaitement adapté à chaque endroit de la terre où elle est implantée, ainsi régie par une homéostasie qui lui est propre. Quant au monde animal, il peut nous apparaitre à la fois terrible et cruel, mais se révèle de la même manière d’une harmonie étourdissante.

La faune semble en effet réglée de manière immuable et inaltérable : des espèces s’entendent, s’ignorent, se fuient ou bien se dévorent. A l’intérieur d’une espèce, des couples se forment puis se séparent invariablement une fois l’acte de reproduction effectué ; alors que dans une autre, des couples seront systématiquement scellés à vie.

Mais au-delà de ce tableau, la réalité s’avère malheureusement bien différente, du seul fait de l’intervention de l’homme. Tout devient ainsi, à cause de lui, si fragile et changeant ! Car nous sommes et demeurons la seule espèce en proie à elle-même et en capacité de choisir, de changer, de s’améliorer ou au contraire de détruire et de se détruire.

Nous sommes ainsi extrêmement doués et persistant pour nous faire la guerre, pour tuer, pour exterminer et tout éradiquer. Alors devenons-le pour faire la paix, pour créer les bases de l’entente sociale, pour trouver la clef de résolution à nos différents, pour transformer le conflit qui nous ronge en accord qui nous comblera de satisfaction, de joie et de sérénité, peut-être même de fierté à y parvenir, enfin.