Le médiateur sera bientôt aussi indispensable que le boulanger !

Margaret MEAD, anthropologue d’origine américaine, a dit : « ne doutons jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puissent changer le monde. C’est même de cette façon que cela s’est toujours produit ».

Ainsi les médiateurs d’aujourd’hui sont-ils des précurseurs, certains que leur action est et sera la seule voie possible menant assurément à l’instauration d’une entente interpersonnelle et sociale, plus indispensable que jamais.

Leur voix défendra cette voie à la fois humaniste, clairvoyante, précise et simple, reposant sur la liberté, la responsabilité et l’autonomie des personnes ; venant répondre à la complexité de nos relations de plus en plus rugueuses, belliqueuses, voire abruptes, pour ne pas dire violentes.

Pour autant, les médiateurs n’y parviendront réellement qu’à la condition de tous s’unir, afin de partager et catalyser leurs connaissances et leurs compétences qui demeurent à parfaire. Ils devront également être ouverts à l’idée que tout système de médiation devra au fil du temps évoluer, devenir de plus en plus agile, afin de s’adapter à ce défi sociétal majeur.

Dans moins de dix ans, par cette volonté et l’opiniâtreté de la profession, par cette conviction qu’il faille expliquer et démontrer leur plus-value, par leur action et les résultats obtenus et connus, les médiateurs seront à n’en pas douter considérés comme étant tout aussi indispensables que peuvent l’être les boulangers, tant dans la cité que dans le quotidien de chacun. Sans boulangerie, pas de pain, pas de vie ; sans médiation professionnelle, pas d’entente interpersonnelle et sociale ancrée et pas d’espoir de qualité relationnelle majorée dans nos différentes sphères de vie, à la fois privée, professionnelle et sociale.