[1 + 1] = 1 ou le concept de coalescence appliqué au management priorisant la qualité relationnelle.

Le terme de coalescence vient du latin « coalescere » qui signifie « s’unir et croître avec ». La coalescence désigne ainsi un phénomène où deux choses, naturellement séparées, viennent à fusionner lorsqu’elles sont en contact l’une de l’autre.

Il est employé dans différentes disciplines scientifiques ou autres : ainsi en physique, c’est ce phénomène de coalescence qui explique la formation des gouttes de pluie à partir de gouttelettes. En biologie, il s’agira de la soudure de deux organes végétaux de nature différente, qui se sont développés au contact l’un de l’autre, par exemple un pétale et une étamine. En musique, la coalescence sera la fusion de deux entités phoniques contiguës en une seule, venant à former une diphtongue, à savoir un type de voyelle dont le point d’articulation et le timbre varient lors de son émission entre une position de départ et une position d’arrivée.

Pour Franck BOURNOIS, directeur de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris (ESCP), qui a mis en avant le concept de coalescence, « la coalescence est la capacité à grandir plus vite en étant ensemble » et sera une « compétence clé de demain ».

Rapporté au management, nous pouvons en effet évoquer la primauté d’un mouvement d’ensemble, d’une construction collective permettant de fédérer des professionnels de métiers différents afin de pouvoir les faire travailler ensemble à la réalisation par exemple de projets novateurs. Il s’agira alors que l’action managériale soit porteuse de valeurs, de sens, de cohérence et s’articule autour de la mise en œuvre de deux principes fondamentaux, à savoir l’intelligence collective et l’interdisciplinarité.

Le principe de coalescence constitue ainsi le centre de gravité d’une stratégie managériale désireuse de générer de la qualité relationnelle, source de qualité de vie au travail, donc de qualité du travail ainsi produit ensemble. Telle la devise de la Belgique : « l’union fait la force » !