Un médiateur se doit avant tout d’observer et d’écouter, d’accompagner chaque partie à entendre l’autre, à s’entendre entre elles, à comprendre le point de vue de l’autre et au-delà de la compréhension, à aboutir à un accord : un accord consensuel, approuvé de manière naturelle, ou un compromis, accord construit autour de concessions mutuelles et de certains abandons pour autant librement consentis.
Au-delà des missions de médiation qu’il réalise, un médiateur doit s’avérer si possible un exemple, pourquoi pas un militant, assurément un éclaireur. Il doit s’évertuer à utiliser ses ressources propres, ses talents, au service de cette noble mission pédagogique.
Comme le disait Jacques BREL, « le talent, c’est l’envie » ! Alors mon talent, du moins mon envie, c’est l’écriture : prendre ainsi la plume, écrire, décortiquer, expliquer ce qu’est la médiation professionnelle, ce qui la distingue, lever les ambivalences, clarifier les concepts en les simplifiant pour les rendre accessibles et enfin, savoir surligner au feutre fluorescent ce qui appelle à être remis en question. Ainsi, écrire pour réfléchir, pour susciter le doute, se questionner pour comprendre et se comprendre.