Notre société centralisée, jacobine, étatisée et bureaucratisée à outrance, a pour caractéristique de complexifier ce qui pourrait être simple et d’infantiliser ses concitoyens, tenus en laisse par une administration tentaculaire, inamovible et paralysante.
Nous sommes ainsi pris en otages, emportés dans un torrent de lois, de normes, d’impositions en tous genres, qui ont pour but principal de nous contrôler, de nous empêcher.
Nous devons naviguer dans une mer de contraintes et de conformisme, nous clouant depuis tant de décennies à faire du sur-place, à voir ainsi une ligne d’horizon sans pour autant jamais pouvoir s’en approcher.
Cette obstruction à nous permettre d’accéder facilement à la liberté d’entreprendre, bride et musèle nos pensées et initiatives. Elle gangrène notre confiance générale ; en nous, en l’autre, en l’avenir.
Ces irritants du quotidien nous fauchent avant même que nous tentions de nous envoler. Elle fusille tout élan, aigrit les plus optimistes pour endormir les plus passifs. Les oppositions sont ainsi entretenues, divisant pour mieux contrôler. La qualité relationnelle est ainsi balayée, l’entente tuée dans l’œuf.
Alors, regardons droit devant, regardons au-delà de la ligne d’horizon, unissons-nous pour inverser cette tendance à tout vouloir complexifier. Simplifions nos rapports humains, mettons-les en exergue, portons haut et fort la solidarité et l’entraide, exerçons notre droit à pouvoir avancer, à pouvoir unir nos forces positives, portons l’humain et l’importance de relations plus apaisées en étendard, faisons de l’entente interpersonnelle et sociale notre flambeau. Démêlons nos fils de discorde et prenons soin de ce fil devant servir à coudre nos diverses personnalités et lier notre avenir en commun.