… ou le syndrome du cheval mort !

Lire auparavant la Mise au point intitulée : « L’empêchement permanent … »

[…] Nous sommes dès lors dans une situation de blocage complet et permanent : ce bétonnage de toute initiative et de toute pensée évolutive s’appelle le « syndrome du cheval mort ».

Son prompt chevalier, voyant sa monture ne plus avancer, descendra de selle et ira demander avec autorité au forgeron de changer prestement les fers de son cheval afin que celui-ci puisse à nouveau reprendre le chemin tout tracé menant avec certitude à l’oasis promise au bas peuple dans ce désert aride qu’est devenu notre société.

Sauf que notre forgeron, au moment de retirer les fers de ce pauvre cheval, s’apercevra qu’il n’en porte plus, que ses sabots sont élimés depuis fort longtemps et que par ailleurs, allongé de tout son long, il s’avère mort et ne reprendra aucune route, vers aucune oasis.

Nos autorités sont ainsi déconnectées de la basse réalité. Elles se pensent toujours au temps de la chevalerie, du servage et de la monarchie absolue, investies du droit de vie et de mort sur chacun de ses sujets. Sauf que leur cheval est bien mort, disparu. Le monde a radicalement changé et évolué. Nos chevaliers, hauts fonctionnaires et autres commis de l’état, sont à ce point aveugles et sourds, à l’esprit hermétique, guidés par un entêtement et un obscurantisme à toute épreuve, qu’ils nous mènent droit à la falaise.

Alors direz-vous, face à ce blocage complet de nos institutions, de nos administrations, de toute possibilité d’entreprendre, que faire ?

La première clef résolution et de réussite consiste à libérer les énergies et nous libérer de toutes ces contraintes : permettre à tout un chacun de proposer, de faire, d’entreprendre. L’étau se desserrant, les carcans et les référentiels du passé s’effaceront, le pragmatisme l’emportera sur les contraintes et les normes absurdes, le dialogue sera de nouveau rendu possible, puisque les idées seront entendables et atteignables. Alors pourrons-nous revoir devant nous une ligne d’horizon, une lumière, un espoir, celui de trouver des solutions, des compromis, éloignant la culture de l’affrontement pour envisager celle de l’entente et de la solidarité.

Tout peut devenir possible pour les personnes de bonne volonté qui souhaitent s’entendre et ensemble s’accorder. Cela passe par la liberté individuelle, seul chemin vers une confiance retrouvée, indispensable pour envisager cet avenir en commun.